VOLUME 2, ÉDITION 4 conduites qui ne sont pas directement reliées aux bâtiments résidentiels ou commerciaux : « Elles partent des usines pour alimenter les réservoirs et constituent le réseau principal de distribution qui alimente les réseaux secondaires, pris en charge par les arrondissements et les villes », explique-t-elle. Après l’exécution de travaux d’excavation et le remplacement de la conduite brisée sous le boulevard René-Lévesque, des inspections rapides ont été organisées pour évaluer l’état actuel de celle-ci. La Ville a constaté que d’autres segments de conduites présentaient des signes de détérioration, ce qui a été le point de départ du projet de réhabilitation en urgence. La Ville a identifié quatre segments de 6,1m de longueur chacun à réhabiliter. La réhabilitation des tronçons endommagés de conduite s’est déroulée en deux phases. Une première intervention a été réalisée sous l’avenue Viger, près de l’intersection avec la rue Papineau, durant sept semaines. La seconde phase a été exécutée sous le boulevard René-Lévesque, non loin de l’avenue de Lorimier, et a duré cinq semaines. Afin de minimiser les perturbations routières dans cette section de Montréal très achalandée, l’équipe de la Ville a choisi une méthode de réhabilitation sans tranchée, qui ne nécessite aucune excavation de la chaussée. Cette technique consiste à installer des couches de polymère renforcé de fibres de carbone (PRFC) à l’intérieur des conduites. Stephen Harty, responsable du projet, explique : « L’accès à l’intérieur de la conduite se fait par un regard (puits) en surface qui donne accès à une chambre de vanne, située à environ trois mètres de profondeur. Une fois dans la chambre, on entre dans la conduite par
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